Maman, mon cœur en argent (Version longue)
Si j'ai réussi à être la personne que je suis maintenant , c'est grâce à toi maman
Ton abnégation m'a fait grandir , ta joie m'a fait sourire
Lige, ton hédonisme ne cesse de t'embellir
À l'encre de tes paupières , j'élude le gave
Sous nos eaux douces et sans oeillets , tu es toi-même la fragrance
Les pyrogravures de tes sentences , et le piave de tes merveilles
M'ont instigué à réaliser... quand les branles étaient rois
Que tu as toujours été là pour moi!
Tu es mon saphir nitescent , mon bosquet embusqué et mon vermeil
Je me suis longtemps bardée sous le bouqueteau mais les fleurets et les rapières m'ont embrasé
Braquemarts calcinés , je n'ai plus pu l'éteindre , cet épineux Feu !
Abstrus , tu ne t'empareras à la saint glin glin de mes félicitées possessions !
Et t'absoudre ? Moi guère aveulie ? Naguère, tu as outrepassé les limites et ma furie ? à la pelle !
La vie m'a incendié mais seul ton amour a pu le calancher...
À l'encre de tes yeux, je te fais ces mirifiques aveux
Prisonnière de nos voeux, j'ai recélé toutes les avanies
Ces avanies ne sont autres que mes guerres intérieures, baguenaudeuses !
Les échauffourées et les riflettes étaient la retombée de mon désarroi...
Et j'ai caviardé les conflagrations , et j'ai compris qu'endéans les arcanes
Tu t'es foncièrement consacrée à moi , ma révérée badiane !
À l'encre de ton prénom, saphir sybarite
Il y a tant de choses que j'aimerai te dire
Mais te blesser ! je ne peux faire pire...
J'envie de juste avoir un coup de calgon
Mais scoumoune ! la Palette de la vie m'a joué un mauvais tour
Ô vie ! Je guigne que tu sois chiromancienne ... et je ne peux faire l'impasse sur cette volonté !
Jantil , tes mièvres actes sont mirobolants
À l'encre de tes yeux , j'érafle nos palinodies
Et Tu fais florès !
Tu m'as fait vivre toutes les saisons à ta façon!Accorage palpitant!
Sans Œillets ou charmilles , ton charme brillante!
Tu m'as boutiqué des pétales d'heur
Et as arrosé chaque pampre de tes archangéliques ferveurs!
Derrière les lucarnes , ta voix ravitaille mes frissons
Argentée voire dorée, tu es mon sang rubicond
Et dans ton ciel les tourbillons se réveillent
Et je viens les éteindre , je ne veux plus les étreindre
C'est toi qui a fait naître mes battements , mais ne les fait pas taire, bourgeon concomitant!
Tu n'as jamais été la paladine
Tu as toujours été la divinité
Et je laisserai les abattis prendre leurs envolées!
Dédoublement , flamme de ma passion
Et Lueurs safranées et carminées qui effleurent ma lueur beige
Je les voulais tant et diadème! Celui qui m'en alliera à perpétuité!
29-30 juillet 2023
https://www.canva.com/design/DAFp_3m1GYk/hTF8ntUdHvye963FnBS1GA/view?utm_content=DAFp_3m1GYk&utm_campaign=designshare&utm_medium=link&utm_source=viewer