mercredi 20 mars 2024

Titre: La Reine des neiges Sous-titre: Marie-Hélène, non pas ma haie de laines, mais une reine

Ma mère
Ma mer
Dans la pupille et pluie
de tes yeux et de ton coeur 
Je peins un soleil 
En ton œil de tigre miel
Tes cils battent
Et font battre mon cœur
Dans ton âme je sème 
Les saveurs et les vigueurs
D'une déesse en fleur



Ta voix de cristal berce mon âme
Dans un jardin blanchi
Ta paupière divinise mon coeur
Ta symphonie et tes fleurs épanouies, 
même dans la plus sombre nuit
peignent tes yeux veloutés 
d'un héroïsme infini 


Mon âme rêve
Aux heures de rosée
De tenir nos deux cœurs
À l'encre d'un cristallin millésimé


Frissons 
Orage épars
D'un regard vermillon


Mon printemps doré s'éclose
À peine encore
Nymphe éclose 
D'un ciel que tu décores

Qu'est-elle devenue , ta fille ?
Une étoile
Ton étoile qui
De ses rais fleuris
Rêve de la vie
Est le rêve de la vie
Hait le rêve qu'elle fit
Celui de la vie

Le petit pli d'une âme que fuit
La douce mélodie
De ton coeur de lys
Vague d'une floraison divine

Je m'endors puis me réveille 
Et ton parfum de lilas
Orne mon sourire d'un éclat
Je ne veux être que dans tes bras


Tes paupières lunaires
Secret d'un ciel non-pareil
Écrivent des souvenirs vermeils


Dans ce poème 
Cet océan 
Cet azur des cieux
Je grave nos noms
À nous deux 
Pleurer sur cette page?
Brodée d'eau douce et de jantils miroirs
Secret de la nuit et du temps
Maman, ne laisse plus les mauvais miroirs marcher lentement]
Car ils marchent sur les rêves que je construis depuis si longtemps]

Ta voix luit dans les bois blancs
L'air pleure
Tu le coloris
De ta douceur dans les ombres
D'une vie ensoleillée

Maman suis-je devenue la flamme?
Le souhait 
Que je t'avais promis d'exaucer?

Je veux 
Que
Les racines de ton coeur
Peut-être bleu 
poussent dans mon âme 
Et la parfument de tes beaux yeux
Et aveux

Mon cœur est le titre d'un livre
dont le tien ne connaît pas les pages
je t'aime et je t'aimerai jusqu'aux plus beaux âges] 

Maman 
Tu es 
La parole d'une chanson douce
La belle princesse à la crinière rousse

J'ai écrit les lettres de ton nom 
Sur les glaciers, dans la pénombre
Même si l'eau des rivières argentées 
Coule près d'icelui gravé
Ton nom ne fondra jamais

Aux pétales d'une reine neige
Je veux 
souffler dans notre neige
Semer un vœu éternel
Dans chaque regard où neige
Ta peau dorée et beige

Maman 
Tu es la reine de mes neiges 
ta forte personnalité m'émerveille 
tu brises les mauvais rayons de lumières 
et sèmes des flocons d'un cher arc en ciel blanc
sur mes veines

Ta robe prend la couleur de tes yeux 
pleine de flocons, plus vaste que les cieux]
Je peins des paillettes sur tes sourires qui restent printanniers]
Malgré l'hiver froid qui t'as demeuré

Maman, je plonge une pétale d'eau dans cet encrier
Et d'elle j'écris
Notre mélodie 
que tu as toi-même composée
Et elle restera ancrée 
à jamais 
dans mes pensées

Dans un bouquet d'épées 
Tu es la seule fleur en pierre
À l'Enveloppe d'argent doré

À ma mère adorée 
À mon soleil printannier
Pluie de bords de rivières 
Verrières
En pierre


Le 15-16 mars 
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mercredi 13 mars 2024

la Bellissime plage du Lido de la Sérénissime, lès « Il Palazzo del Cinema »

Je peins des paillotes, ô foraminifères ! je me gaudis lès l’encre de ma plume]


Sans toi, ô grève ! je m’enlise dans l’amertume]


Noyée dans le noir, noyée dans la brume  


Je grave ton nom sur le sable et les écumes]


Ô plage d’Alberoni, ô magot ! Ô trésor qui tient lez ses paluches une perle en nacre]


Ô ravine et gave, je gamberge en deçà de la laize du felouque]


Mon âme s’endimanche de moult coraux et mézigue reluque une caravelle] 


Ô firmament fluviatile ! tes strates, brasillant à l’instar d’un gandin] 


Dorlotent les micas, Ô ipséité des macles qui exsude la philanthropie de mon âme]  


Icelle point timoré  


Ô inanité d’une Vie hormis la Sérénissime, je subodore l’aura du limon] 


Sans Venise, mon cœur se brise et le sable vacuolise des larmes d’escarbilles, et seulabre, ô larmes qui le carmine comme le vigneron de la Gioiosa]


Ce sable écarlate se perdra sans Venise, son plus beau présent, Ô oc ! Icelle, plus belle qu’un muscadin]


Il fait un vœu de guilleret… que Venise ne s’estompe jamais]


Ô lido, lez il palazzo, les pentacles s’embrasent]


Les cinéphiles adulent les porte-étendards]


Même dans le coaltar, ils sont éberlués par la parpagne qui borde le palais]


Dans la Cambrousse, leurs gobilles épanchent un tantinet d’eau]


Ils refoulent leurs larmes des façades en verre et en acier qui les désarment]


Les ypréaux, onques balle-peau sont cruciaux et gîtent dans leurs cœurs]


Et la vie ose me quémander ce que je ferai si Venise s’effiloche à brûle-pourpoint]


J’arborerai un sourire postiche !

Parce ébrécher le diadème de Ma Venise,

La couronne d’icelle qui irradie ma coruscante marquise]

M’imbibe dans une abîme … Ô accastilleur de mon cœur…mon âme se meurt au fil du temps]

J’ai le Palais de l’heur

Parler d’un palais et de ses flots… Ô ardeur]

Parler de vozigues , bourgeons d’une floraison concomitante]

c’est rêver tout simplement…

Le psyché dont mon cœur est orné me claironne <<D’antan>>]

Oui, Venise, a été de tout temps la cacique d’icelui, épreuves exubérantes de la vie]

Et a fait battre sans trêve les palpitants

Ô Bellissime plage du lido, Ô palais, émérite joyau]

Vozigues, adamantines, mon sang, mon encrier]

C’est à vostre essence que ce poème est dédié]


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                                 Le 3 janvier


dimanche 10 mars 2024

L'île de Burano

En deçà des bardeaux , les hameaux bariolés d’ocre rubicond, jaune et d’autres coloris
Plus beaux qu’iceux, qu’un carouge et un cardinal rouge
C’est à l’aune de mon regard que les piafs s’avèrent babillards
Les aigrettes ardoisées sur icelle, avifaune lagunaire, volettent dans le ciel et le parsème d’un Havre de paix
Ô firmament ! Ô ciel, archipel mirobolant ! Ô voûte céleste plus belle que l’eau d’une aiguière d’or sur une vasque d’argent
Ô dentelle de Burano ! Ô légende ! Il y a de cela fort longtemps une jeune mariée de Burano, diantrement talentueuse dans l’art de la dentelle
Qu’elle aurait été enlevée par les sirènes, et rebelote elles ensorcellent ?
Ô nenni ! Ce n’est point leur fiel qui s’éveille !
Les sirènes l’ont enlevé pour lui faire part de motifs suaves ! Oc ! d’une grandiose délicatesse
Ô ! Des motifs de dentelle d’autant plus exquis
Et lorsqu’elle s’est rendue à burano
Elle a fait savoir ses nouvelles connaissances aux autres raclis, oc ! aux femmes de l’île
En vaporetto, mécolle admire les quartiers Dorsoduro et Cannaregio
Et peins mon ciboulot des bagues en verre de murano
Ô bagues en forme de gondole et bagues cabochon en verre dichroïque
Vous avez vostre estre dans les agrestes d’une ville féerique !

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                                 Le 2 janvier

Titre: Âme encrière Sous-titre: Deux 20 et un 19

Titre: Âme encrière  Sous-titre: Deux 20 et un 19  Vénère, je vénère l'amulette fantomatique Mécolle vénère adonc peau de zébi Parce l...