mercredi 13 mars 2024

la Bellissime plage du Lido de la Sérénissime, lès « Il Palazzo del Cinema »

Je peins des paillotes, ô foraminifères ! je me gaudis lès l’encre de ma plume]


Sans toi, ô grève ! je m’enlise dans l’amertume]


Noyée dans le noir, noyée dans la brume  


Je grave ton nom sur le sable et les écumes]


Ô plage d’Alberoni, ô magot ! Ô trésor qui tient lez ses paluches une perle en nacre]


Ô ravine et gave, je gamberge en deçà de la laize du felouque]


Mon âme s’endimanche de moult coraux et mézigue reluque une caravelle] 


Ô firmament fluviatile ! tes strates, brasillant à l’instar d’un gandin] 


Dorlotent les micas, Ô ipséité des macles qui exsude la philanthropie de mon âme]  


Icelle point timoré  


Ô inanité d’une Vie hormis la Sérénissime, je subodore l’aura du limon] 


Sans Venise, mon cœur se brise et le sable vacuolise des larmes d’escarbilles, et seulabre, ô larmes qui le carmine comme le vigneron de la Gioiosa]


Ce sable écarlate se perdra sans Venise, son plus beau présent, Ô oc ! Icelle, plus belle qu’un muscadin]


Il fait un vœu de guilleret… que Venise ne s’estompe jamais]


Ô lido, lez il palazzo, les pentacles s’embrasent]


Les cinéphiles adulent les porte-étendards]


Même dans le coaltar, ils sont éberlués par la parpagne qui borde le palais]


Dans la Cambrousse, leurs gobilles épanchent un tantinet d’eau]


Ils refoulent leurs larmes des façades en verre et en acier qui les désarment]


Les ypréaux, onques balle-peau sont cruciaux et gîtent dans leurs cœurs]


Et la vie ose me quémander ce que je ferai si Venise s’effiloche à brûle-pourpoint]


J’arborerai un sourire postiche !

Parce ébrécher le diadème de Ma Venise,

La couronne d’icelle qui irradie ma coruscante marquise]

M’imbibe dans une abîme … Ô accastilleur de mon cœur…mon âme se meurt au fil du temps]

J’ai le Palais de l’heur

Parler d’un palais et de ses flots… Ô ardeur]

Parler de vozigues , bourgeons d’une floraison concomitante]

c’est rêver tout simplement…

Le psyché dont mon cœur est orné me claironne <<D’antan>>]

Oui, Venise, a été de tout temps la cacique d’icelui, épreuves exubérantes de la vie]

Et a fait battre sans trêve les palpitants

Ô Bellissime plage du lido, Ô palais, émérite joyau]

Vozigues, adamantines, mon sang, mon encrier]

C’est à vostre essence que ce poème est dédié]


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                                 Le 3 janvier


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