Je peins des paillotes, ô foraminifères ! je me gaudis lès l’encre de ma plume]
Sans toi, ô grève ! je m’enlise dans l’amertume]
Noyée dans le noir, noyée dans la brume
Je grave ton nom sur le sable et les écumes]
Ô plage d’Alberoni, ô magot ! Ô trésor qui tient lez ses paluches une perle en nacre]
Ô ravine et gave, je gamberge en deçà de la laize du felouque]
Mon âme s’endimanche de moult coraux et mézigue reluque une caravelle]
Ô firmament fluviatile ! tes strates, brasillant à l’instar d’un gandin]
Dorlotent les micas, Ô ipséité des macles qui exsude la philanthropie de mon âme]
Icelle point timoré
Ô inanité d’une Vie hormis la Sérénissime, je subodore l’aura du limon]
Sans Venise, mon cœur se brise et le sable vacuolise des larmes d’escarbilles, et seulabre, ô larmes qui le carmine comme le vigneron de la Gioiosa]
Ce sable écarlate se perdra sans Venise, son plus beau présent, Ô oc ! Icelle, plus belle qu’un muscadin]
Il fait un vœu de guilleret… que Venise ne s’estompe jamais]
Ô lido, lez il palazzo, les pentacles s’embrasent]
Les cinéphiles adulent les porte-étendards]
Même dans le coaltar, ils sont éberlués par la parpagne qui borde le palais]
Dans la Cambrousse, leurs gobilles épanchent un tantinet d’eau]
Ils refoulent leurs larmes des façades en verre et en acier qui les désarment]
Les ypréaux, onques balle-peau sont cruciaux et gîtent dans leurs cœurs]
Et la vie ose me quémander ce que je ferai si Venise s’effiloche à brûle-pourpoint]
J’arborerai un sourire postiche !
Parce ébrécher le diadème de Ma Venise,
La couronne d’icelle qui irradie ma coruscante marquise]
M’imbibe dans une abîme … Ô accastilleur de mon cœur…mon âme se meurt au fil du temps]
J’ai le Palais de l’heur
Parler d’un palais et de ses flots… Ô ardeur]
Parler de vozigues , bourgeons d’une floraison concomitante]
c’est rêver tout simplement…
Le psyché dont mon cœur est orné me claironne <<D’antan>>]
Oui, Venise, a été de tout temps la cacique d’icelui, épreuves exubérantes de la vie]
Et a fait battre sans trêve les palpitants
Ô Bellissime plage du lido, Ô palais, émérite joyau]
Vozigues, adamantines, mon sang, mon encrier]
C’est à vostre essence que ce poème est dédié]
https://www.canva.com/design/DAF_UUjdEr8/0tC_EP6Z6_98dkP6Amkapg/view?utm_content=DAF_UUjdEr8&utm_campaign=designshare&utm_medium=link&utm_source=viewer
Le 3 janvier
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire