J'ai oublié comment les roses poussent sans germe
et comment la vie sème la pluie d'hiver
Dans tes yeux les roses sans les épines Sont belles mais seront-elles éternelles avec?
Les pétales pleurent et les fleurs guettent le retour
d'un matin et d'un jour
sans une âme qui succombe
sans l'amour
L'amour de vivre et la foudre
Tu es une rose
Ô rosace
Comme la vie
Ton parfum enivrant
Brûle mes epines
Mais la vie monastique
M'empêche
De te les égratigner
Et me blessent en m'effleurant
Le problème avec les roses de la vie
Est que lorsque elles pleuvent
Elles esquissent des gouttes d'un orage blanc
Et leurs pétales s'envolent
Ô rosace d'un temps qui rime
À rebelote
Rebelle et morne
Limbes, oc bords des pétales d'une fleur
Ligulée
Mutée
Roses aux pétales ocre du jour
Rapine d'un serin
Malheurs à la rapine
Et si la rose de la vie était
Le mélange
D'un vain vin et du blanc de la vie?
Les nervures coulent
Mais ta fleur ne se fane pas
Tes Carpelles et nos sillons
Nous ont raccordé de mon premier jour
Mais en deçà de la brise rouge
Mon âme qu'a frôlé la bourre
S'est retournée
Larmes de baies papillotantes et d'engrais
D'un amour-bijou gris bleuté
Amour diamantifère
D une vie aurifère raillée
La réalité se pare de l'imaginaire
L irréel est le réel
Et l'imagination fait partie de la réalité
Ô rosace de la vie
Tu es belle
Mais tu m'enivres
Je ne parle pas de toi mais du miroir que la vie a porté et t'a infligée
Ignorance forgée
D'une aura mignable
Ou d'un destin minable
Conscience et inconscience écoulées
Dans un brasier
Rédigé le 8 juin
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