La Sirena
Ô chalutier, icelui lorgne cézigue, la sirena]
Icelle gicle de son drège pour se baquer dans les flots lagunaires]
Ô nymphe des océans ! Cézigue resplendit par le truchement de la crinière rousse flavescente sur sa coloquinte, frétille de sa monopalme et céans,]
Dans le giron des eaux glauques, elle braque ses gobilles sur la nasse qui l’écrouait]
Et s’esbigne, à dache
Icelle aux aguets de s’appondre aux marins pour les enchanter]
Oc , sans écrire à iceux des panégyriques, elle les infatue par sa ritournelle]
Elle interpelle leurs pommes mais les garder en vie ? Que nenni !]
En les envoûtant, endéans les nuits vénitiennes, elle les escorte au trépas]
Prenez garde à vostre essence!]
La Dame de l’eau peut ruiner votre existence !]
Elle barguigne puis sursoit son affleurement]
Prendre la poudre d’escampette ? Nenni]
La quintessence ! Judicieuse, maligne, elle s’emmitoufle au cœur des eaux qui la coltinent]
Et lorsqu’elle dévisage les barlus mettre les adjas, elle s’exhibe]
Ô Sirena de Venise
Ô enchanteresse
Mi mistinguette mi ichty(o)-, tézigue m’ébaubis de ton aura bath et me grise]
Icelle a son estre dans les flots lagunaires, ô mirifique déesse
Ses cheveux, icelui, à l’instar d’un chrysocale, fulgurent en deça des rais du bourguignon]
Mais attention, ouvrez bien grand vos esgourdes ! prenez garde à vozigues]
Parce sous tutelle d’icelle, nozigues ne pouvons point s’en dépatouiller]
Embourbés, maudits… Ô tuile!
Il sied d’être point hypnotisé par les trémolos de leurs voix ouatées !]
Tâchez de l’effectuer nonobstant son aspect alambiqué]
Vous ne naviguerez pas adonc devers des récifs scabreux, des flots impétueux]
Et vous ne trépasserez pas !
Dans le mitan des flots , en deçà du pont des Soupirs, lez les ruelles larga mazzini et dei Fabbri]
Ô Dame de l’eau ! Icelle frôle les écumes ! Ô chant enjôleur qui fait rêver et cauchemarder]
De Ses lampions d’azur, elle racole les âmes des marins]
Ô enchantement ! icelui ne prendra onques fin]
De ses quinquets qui réverbèrent les eaux , elle enivre les marins de sa carmagnole]
Ô vagues en passe de se déferler! Icelles se soupesant débonnaires! Ô eaux qui pioncent et méconnaissent l’inauthenticité de leur Vigie !]
Ô ballet pantomime malmené avec grâce, Ô branle analogue à un ornitho- qui prend son envol]
La Sirena, vigile de son antre ornée de parfums d’aurore et itou amers]
Ô muse d’un écrin qui peut plaire et déplaire … tézigue se mire]
Dans les abysses cabalistiques, Ô mystère qui reluit ! La muse ne peut se languir]
Elle susurre prou de vers
En deçà de l’écho de sa voix qui tintinnabule dans l’aure, les maux des marins coulent et la brise s’apprête ores à s'advenir saumâtre]
Elle attire leurs âmes devers un destin amer]
Et les autres caboteurs, buttes-témoins d’iceux morts, la jaugent infâme]
La Sirena est taularde de son univers nautique,]
Il est inconcevable qu’elle conflue avec les terres fantastiques]
Ô Sirena ! Tézigue escorte les matelots aux Andésitiques]
Ô destin rocambolesque indu !
Faire un esclandre car leurs âmes divulguent des calamités ?]
Ô Sirena ! Son cœur chavire en deçà de la mélancolie,]
Songe-creuse ? elle caresse le rêve de découvrir la terre et sa magie]
Mais lorsqu’elle effleure les rivages,
Sa queue de poisson lui remémore son héritage]
Trouver le pot au rose de la vie ? Éventer la mèche ?]
Elle chante, chaperonne un brin d’espoir,]
Aspirant à trouver un jour un subterfuge salvateur pour éluder le noir]
Un essaim de thalassophiles la jaugent à nul autre pareil]
Le beau temps se radine-t-il toujours après ce ciel qui pleut des seilles ? Ô orseilles]
Hui, Les copeaux de la Ribambelle de matelots]
S’exacerbent dans icelui, ces mots, panacée de leurs maux]
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Du 31 décembre au 2 janvier