Mon coeur, vous le voyez
Mon cœur vous le voyez? Mon coeur mais lui si malheureux
Arrive à la pénombre et se plonge dans les ténèbres
Et cette tristesse que personne ne voit s' enfuit dans un Brin d'ombre
Ce Brin d ombre , marbrure de mon coeur, Silhouette sombre , que personne ne compte
S'enfuit dans les battements de mon cœur criard
Mon coeur scélérat, ô et moi ne suis qu'une victime
Quarantaine et sa rançon , tous deux pernicieux
Mélopée , règne ailleurs ! État d'âme enseveli
Et me laver mes larmes , et mes larmes veloutées
traversent mes joues d'une aura ressassée
À l'instar d'un torrent , elles éclatent , habituées à leur cagibi
Ne méritent pas ce pépin indu , rêche et rugueux
Mes larmes qui s'immiscent dans l'abri de la vésanie
Mes larmes , elles sont comme les flots brumeux de la mer
Elles me noient et m'imbibent d'un amour amer
Tu es armé de mon amour , ô violent jour
Et tu Vénères ! Tu vénères mes vicissitudes insensées
Mon cœur vous le voyez , mon cœur extenué
Et tu le Vénères! Ce tableau désormais point émaillé
Et Mes veines , au lieu de te consteller
Vénère! Elles sont le ciel où tu baignes , et maintenant est- tu toujours comblé?
J'ai mal , oui j'ai mal et je sombre
Et toi , contrarié , ta seule lubie est la misère
La misère de me voir le cratère de mon estafilade mental
Souvenir , meurtrissure , mirage de mon âme blème
Et Vénère! Vénère ... tu n'es qu'une fleur flétrie
Ton plus grand opprobre est d'omettre et méconnaître ma torture
Créature infâme , ton esprit est vacuité
Avec ce Rémige , trempé dans mes vestiges , j'écrirai
Les brûlures de mon vase antédiluvien
Mes mains , elles veulent s'accoler à ton cou d'acier
Je veux être ces branches pour t'irriguer de partout
Mais mon coeur obombré , attends! elles ne peuvent plus,ankylosées
Céans , c'est dans mes battements douloureux qu'elles gîteront, à jamais...
Fleur flétrie de mon ignorance
Ô Temps insolent , ne la vois-tu pas ?
Ne la vois tu pas mouchetée de tâches acidulées
Oui elle ! la lumière du jour, de ce jour qui m'a tant harassé
Saches que moi , que l'on a nommé perle d'eau douce ou goutte de mer alliée à un séraphin, je n'abdiquerai jamais...
Mon cœur, mais vous le voyez ! Et pourquoi aucune riposte
Dieu, soit mon Staroste , ma terre est mon âme...
Douleur insalubre , mes âmes coulent
Et Mon écriture vous la voyez même si elle ne se montre pas
Elle se lit sur mon âme et mon âme si mélodrame
Voit Le poison de la vie me revêtir blanche comme neige
Et lui déjà envolé, Mon désir de te voir si jaspé
Après coup émerge ma satiété, adieu Rébellion!
Cette mort irascible qui me tourmente la poitrine
Lourdement conglomérée , je veux la ruiner
Vous voyez mes larmes , vous voyez les armes
Et vous ne faites que dalle
Vous voyez ces larmes qui ruissellent mon coeur
Qui En pincent pour de sempiternelles heures Catalyseur cabalisitique , plus sibylline qu'un rorqual
Que la tempête de notre histoire déchaînée S'envolera Céans , dans ces ailes condamnées
Et toi , mon grenat , dès l'instant
tu partiras la ramenener...
Ô vie infâme et inique , je n'abdiquerai jamais...
26avril/14-15mai 2023
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