jeudi 29 février 2024

La Sirena

La Sirena


Ô chalutier, icelui lorgne cézigue, la sirena]

Icelle gicle de son drège pour se baquer dans les flots lagunaires]

Ô nymphe des océans ! Cézigue resplendit par le truchement de la crinière rousse flavescente sur sa coloquinte, frétille de sa monopalme et céans,]

Dans le giron des eaux glauques, elle braque ses gobilles sur la nasse qui l’écrouait]

Et s’esbigne, à dache

Icelle aux aguets de s’appondre aux marins pour les enchanter]

Oc , sans écrire à iceux des panégyriques, elle les infatue par sa ritournelle]

Elle interpelle leurs pommes mais les garder en vie ? Que nenni !]

En les envoûtant, endéans les nuits vénitiennes, elle les escorte au trépas]

Prenez garde à vostre essence!]

La Dame de l’eau peut ruiner votre existence !]


Elle barguigne puis sursoit son affleurement]

Prendre la poudre d’escampette ? Nenni]


La quintessence ! Judicieuse, maligne, elle s’emmitoufle au cœur des eaux qui la coltinent]


Et lorsqu’elle dévisage les barlus mettre les adjas, elle s’exhibe] 

Ô Sirena de Venise

Ô enchanteresse

Mi mistinguette mi ichty(o)-, tézigue m’ébaubis de ton aura bath et me grise]


Icelle a son estre dans les flots lagunaires, ô mirifique déesse

Ses cheveux, icelui, à l’instar d’un chrysocale, fulgurent en deça des rais du bourguignon]

Mais attention, ouvrez bien grand vos esgourdes ! prenez garde à vozigues]

Parce sous tutelle d’icelle, nozigues ne pouvons point s’en dépatouiller]

Embourbés, maudits… Ô tuile!

Il sied d’être point hypnotisé par les trémolos de leurs voix ouatées !]

Tâchez de l’effectuer nonobstant son aspect alambiqué]


Vous ne naviguerez pas adonc devers des récifs scabreux, des flots impétueux]

Et vous ne trépasserez pas !

Dans le mitan des flots , en deçà du pont des Soupirs, lez les ruelles larga mazzini et dei Fabbri]

Ô Dame de l’eau ! Icelle frôle les écumes ! Ô chant enjôleur qui fait rêver et cauchemarder]

De Ses lampions d’azur, elle racole les âmes des marins]

Ô enchantement ! icelui ne prendra onques fin]

De ses quinquets qui réverbèrent les eaux , elle enivre les marins de sa carmagnole]

Ô vagues en passe de se déferler! Icelles se soupesant débonnaires! Ô eaux qui pioncent et méconnaissent l’inauthenticité de leur Vigie !]

Ô ballet pantomime malmené avec grâce, Ô branle analogue à un ornitho- qui prend son envol]

La Sirena, vigile de son antre ornée de parfums d’aurore et itou amers]

Ô muse d’un écrin qui peut plaire et déplaire … tézigue se mire]

Dans les abysses cabalistiques, Ô mystère qui reluit ! La muse ne peut se languir]

Elle susurre prou de vers

En deçà de l’écho de sa voix qui tintinnabule dans l’aure, les maux des marins coulent et la brise s’apprête ores à s'advenir saumâtre]

Elle attire leurs âmes devers un destin amer]

Et les autres caboteurs, buttes-témoins d’iceux morts, la jaugent infâme]

La Sirena est taularde de son univers nautique,]

Il est inconcevable qu’elle conflue avec les terres fantastiques]

Ô Sirena ! Tézigue escorte les matelots aux Andésitiques]

Ô destin rocambolesque indu !

Faire un esclandre car leurs âmes divulguent des calamités ?]

Ô Sirena ! Son cœur chavire en deçà de la mélancolie,]

Songe-creuse ? elle caresse le rêve de découvrir la terre et sa magie]

Mais lorsqu’elle effleure les rivages,

Sa queue de poisson lui remémore son héritage]

Trouver le pot au rose de la vie ? Éventer la mèche ?]

Elle chante, chaperonne un brin d’espoir,]

Aspirant à trouver un jour un subterfuge salvateur pour éluder le noir]

Un essaim de thalassophiles la jaugent à nul autre pareil]

Le beau temps se radine-t-il toujours après ce ciel qui pleut des seilles ? Ô orseilles]


Hui, Les copeaux de la Ribambelle de matelots]

S’exacerbent dans icelui, ces mots, panacée de leurs maux]


https://www.canva.com/design/DAF9XZqzkZE/ZhTq69YYYtk9YHrfdGZQAg/view?utm_content=DAF9XZqzkZE&utm_campaign=designshare&utm_medium=link&utm_source=editor&fbclid=PAAaY-fCGPhONsfZzmhG18EAbQUON3GsYP0IyuXU8khYfD7qnp2_YcH76b57U#1


Du 31 décembre au 2 janvier


mardi 27 février 2024

Titre: À la recherche du sens perdu

 Titre: À la recherche du sens perdu

Sous-titre: Brisures de pierre cordiformes


Dans la venelle du cœur


J'effleure les cembres


En deça de mon âme 


Jolie ambre


Immortelle


Dans le mitan de l'antichambre 


Lambre de mer et bocambre azuré


Lez les flots de mon cœur


Vie saupoudrée


D'une pierre d'aigle


De moments ruinés


De larmoiements effondrés


De célestine et chalcopryte


M'arcbouter de porter la bauta de l'heur


Discréditer mon heur ... pourquoi?


Ô Ma vie d'antan 


Mes larmes me brûlent 


M'enflamment dans une mine lugubre


Miroir d'eau bordeaux, ô vasque d'or


Le bourguignon est ma lune, encor?


gris anthracite, dilemme dans la détrempe de mon château noir? 



Couleur broyée de ma vie


Iambe d'une chambranle brisée


et médellion bleu céladon agraire et cordiforme perdu


De mon amassette , dans les tréfonds de mon pennage 


Ô Terre d'ocre d'une flamme dévastée 


Le Zéphyr est une agame dont l'âme, pétale, perle de larmes, perle noire, remémoratrice de mauvaises souvenances


Relents 


Reliquats


De mon âme lardée d'effroi 


Réminiscences d'un écheveau 


Infortune , bercée d'ecumes


Je me fourvoie dans la brume


À l'instar d'un papillon monarque aux ailes brisées 


Je porte, blanche comme neige, le faix qui m'a été imposé


Ça fait quatre ans que je pleure 

Et même quand mes larmes ne dévalent pas mes joues 


Le sang acquacole halé de mon cœur coule dans mes veines en pleurs


Épancher mon cœur?


Remplir des sceaux de larmes


De mon être qui s'enflamme


Et m'éperonner, recrue, en rafales 


Exténuée 


Sous les bois d'un étau sacré


En duel 


Dans une spirale


Jusqu'à la fin des temps


Au cœur des vagues


L'âme en vrac


Les volutes de mon âme et de mon cœur m'endêvent 


J'ai peur des faux sourires que je sème 


Je me perds dans des rires noirs et un brin de génois


La delphinière, je l'accule et mes roses acculées se dissipent 


Et je resterai un livre 


jugé sur sa couverture


résumé en égratignures 


sans que personne n'écrive mon histoire


mais je peindrais mes propres pages avec la couleur de mes maux


<<À l'encre de mes mots, à l'ancre de mes maux, à l'ancre de mes mots>>


Aux voiles d'un livre


Dont les ailes effleurent


Les vagues d'un écoeur 


Les nuées et les écumes 


D'un ciel et des dunes 


Je virevolte dans la houle de l'émoi


Barlu ivre 


Mais pas n'importe quel livre, vous avez tort


Mon florilège d'épines, ma mandragore 


Dans les eaux rosées des nympheacées et de quelques coquelicots, je rêve puis je vis, 


Le coeur en marbre


Sous les cerisiers érubescents en fleurs


Couleur de mon cœur andrinople


Je m'endors


Dans les puits des tissus aquifères de larmes


Écoulées de mon cœur


Je navigue dans le giron de la nappe en or , flots de mon coeur


Du fil et d'une plume de mon ventricule gauche, je couds mon coeur et j'écris ce malheur


Élégie d'un monde nautique


Mon ventricule gauche  


ô condamné! comme Orphée 


sous les eaux sombres, 


Chœur d'Ophélie


ma passion se meurt


Je meurs puis je vis


À la plume d'un cœur figulin 


et à l'ancre d'une élédone de marin


Je range mon amphore dans mon écrin


En sa cime ballonnée, il revient, 


Chagrin d'artères en fleurs tel un refrain sans fin 


C'est comme si mon sang et ta sève ne faisaient qu'un 


À mon amour diluvien


                    Du 14 au 18 février

https://www.canva.com/design/DAF9ECe8a10/KcDF7AQTI75MlpIqsrMtLg/view?utm_content=DAF9ECe8a10&utm_campaign=designshare&utm_medium=link&utm_source=editor

Titre: Âme encrière Sous-titre: Deux 20 et un 19

Titre: Âme encrière  Sous-titre: Deux 20 et un 19  Vénère, je vénère l'amulette fantomatique Mécolle vénère adonc peau de zébi Parce l...